Tour du monde en 365 galères

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[Roadtrip] Guatemala : Au pays du Quetzal

Welcome au pays tropical du Quetzal, sa monnaie nationale en référence de l’oiseau sacré dont les Mayas utilisaient les plumes de la queue comme objet de luxe. Allez, un peu de culture ça fait pas de mal. C’est toujours mieux de savoir ce que signifient les symboles sur les billets de banque que de savoir que seulement 11 sur 477 pistes d’atterrissage sont goudronnées (hein Wikipédia) !

 

Heureux d’avoir changé d’atmosphère, nous retrouvons le sourire à Flores une vielle ville d’une presqu’île à quelques heures de route de la frontière du Belize. Un arrêt adéquat avant de découvrir les pyramides de la civilisation mayas du parc national de Tikal. Pourtant au Mexique les pyramides ce n’est pas ce qui manque, mais Tikal en étonnera plus d’un par son authenticité et son élégance.

   
   

tikal

 

 
Notre trajet au Guatemala ne sera pas le trajet classique d’un bon touriste bien dressé grâce à son guide. En admettant avoir loupé un highlight de l’ouest du Guatemala (le lac Atitlàn), on n’a pas regretté notre crochet à Livingston ! Un petit village uniquement accessible par 2 heures de lanchas (barque à moteur) à travers la jungle. Le simple trajet vaut le détour. Là, dans une ambiance rasta vivent les garifunas noirs, lointains descendants d'esclaves. Petit point culturel : garifuna signifie « mangeurs de manioc ». On se croirait presque plus aux Caraïbes qu’au Guatemala. Les locaux sont amicaux et les seuls touristes baba cools semblent bien accoutumés aux herbes naturelles visiblement pas trop difficiles à trouver dans le coin. Les cascades et les petits ruisseaux s’engouffrant dans la jungle des environs nous font facilement passer plus d’une fois la journée entière à découvrir ce que Livingston a à nous offrir. Nous passons nos soirées chez « Ubafu », un bar typique où les chants,  les sons des tambours, les maracas et les carapaces de tortues se mélangent pour exprimer le fruit d’un métissage culturel pétillant entre africains, amérindiens et européens.

 

Nous retrouvons la voiture au port après 2 heures de tape-cul et saluons Daniel qui remonte au Mexique pour prendre son avion pour le Canada (il va nous manquer celui là avec ses calisses d’expressions). Désormais à 3 mousquetaires dans la guimbarde, direction la frontière Hondurienne. La chanson on la connait déjà et on se prépare déjà pour le pire. Les frontières d’Amérique Centrale sont loin d’être un simple péage. Premièrement, c’est une vraie chasse au trésor car il faut trouver en un temps record si vous ne souhaitez pas passer la nuit entre deux pays, la seule baraque en bois officielle qui délivre la vraie assurance ou permis de circuler dans le pays. Et vu que tout le monde veux vous arnaquer, alors ça prend des heures pour une vraie info valide ! 

 

Bien que la chaleur ne nous épargne pas non plus et rend la conduite parfois fatigante (surtout dans une boite à sardine peinte en noire), aucun problème mécanique majeur jusque là… UN MIRACLE. Cependant, les petits problèmes mineurs commencent à se multiplier :

 
- Désormais, les vitres électriques se remontent à la main en les tirants vers le haut. Légèrement ennuyant en période de saison des pluies…

- Ne pas compter sur l’efficacité des essuie-glaces, qui risquent de s’envoler si on les actionne.

- Faire abstraction de l’énorme fissure qui traverse le pare-brise de haut en bas.

- Ne pas essayer de faire fonctionner l’aération et encore moins l’air climatisée.

- Le tableau de bord tremble de plus en plus et empêche de faire fonctionner les aiguilles correctement (du moins pour celles qui fonctionnent encore). Ce qui nous a valu de nuit une panne sèche d’essence en revenant de Tikal… Heureusement notre mission « on fait du stop de nuit au Guatemala pour aller se procurer un bidon d’essence à la station la plus proche » s’est déroulée sans aucuns soucis ! Et on a d’ailleurs été surpris de la rapidité à laquelle on a été pris en stop Valerian et moi pendant que Thibaud et Daniel surveillait le Diable !

- Faire abstraction du voyant lumineux indiquant en permanence un problème moteur.

- La nuit, savoir que les clignotants éclairent plus que les feux de routes eux-mêmes…

- Prier à chaque démarrage, qui chaque jour, devient de plus en plus laborieux.

- La chaleur excessive nous oblige à remettre du liquide de refroidissement tout les jours.

- Regonfler le pneu avant gauche tous les 3 jours.

- L’inefficacité des 4 suspensions nous oblige à réduire la vitesse à 15 km/h à chaque dos d’ânes si on ne souhaite pas perdre une pièce qui pourrait s’avérer importante.

- Fermer la voiture de l’intérieur par la porte passager.

- Ecoper l’eau à l’arrière de la voiture après chaque déluge

- Paraître le plus docile possible avec la colonie de fourmis piquantes qui ont décrétées habiter avec nous jusqu’au Costa Rica.

 

Les kilomètres à perte de vue de champs de bananes que nous longeons aux abords de la frontière nous impressionnent dans un premier temps… mais nous fait surtout comprendre qu’on va bouffer de la banane à toutes les sauces pendant les prochaines semaines.

 

 

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1 Commentaire

JK

11. juil, 2011

J·ai comme l`impression que les galères mécaniques vont arriver dans le prochain article… (tr)

JK

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      tellement vrai le coup du mec qui n’a aucune idée de la...
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      A prochainement j’espère.
    • Charles_dlof le 14 juillet 2011:

      A ta place je serai content de remplacer le riz d’Asie par...
    • JK le 11 juillet 2011:

      J·ai comme l`impression que les galères mécaniques vont arriver dans le...